Marc-Éric Cornu est né dans les Alpes de Haute-Provence. Ses parents étaient enseignants. Ils ont depuis toujours beaucoup voyagé en France emmenant avec eux leurs trois enfants. C’est de là sans doute qu’est née son envie de découverte de nouveaux horizons.

Après ses études en géologie à Nancy, il n’a qu’un projet en tête : partir dans des contrées lointaines à la recherche de l’or noir.

De l’Amérique du Sud au Moyen-Orient en passant par l’Afrique et l’Europe, il assurera des missions parfois risquées mais toujours passionnantes. De ces voyages et surtout de ses multiples rencontres avec des personnes hautes en couleur, il ramènera beaucoup de souvenirs et très peu de photographies. « Je voulais tout garder dans ma mémoire, je n’avais donc pas besoin de prendre de photo ! » dira-t-il.

Il écrivait, prenait des notes pour faire le récit de ses aventures les plus marquantes à ses proches. De là à écrire des romans d’aventure, il n’y a qu’un pas qu’il ne franchit que beaucoup plus tard en fin de carrière professionnelle.

Entre temps, les conditions de travail changent au cours des année 90. Les grandes sociétés pétrolières veulent réduire les coûts d’exploration en diminuant les effectifs et en augmentant le temps de travail.

Marié, la naissance de ses enfants est un facteur déterminant pour trouver une autre orientation à sa carrière.
« Ce qui m’a le plus marqué lors de mes missions, c’est la pollution générée par les humains. Les gens jettent tout partout. Que vous soyez en mer, dans le désert ou sur les rivages d’une île magnifique, en baissant les yeux vous voyez des détritus. Les touristes en All-Inclusive ne voient pas cela sur leur plage nettoyée tous les matins. Il faut aller dans des coins sauvages pour constater les dégâts. C’est ce qui m’a décidé à reprendre des études en environnement cette fois ».

A 36 ans, il intègre l’Ecole des Mines d’Alès et obtient son diplôme d’ingénieur. Il travaillera pendant plus de vingt ans pour une société américaine implantée en Europe avec pour principale mission la réduction de l’impact environnemental de ses activités et la sécurité de ses installations.

Son contrat terminé, il a tout le temps nécessaire pour améliorer son écriture en suivant des cours et en rédigeant son premier roman.

« J’ai enfin pu développer mon cerveau droit et laisser ma créativité dominer le monde rationnel du cerveau gauche. Mais attention, ce dernier est toujours utile pour structurer un roman, gérer l’autoédition et la publicité. Car écrire, c’est vouloir partager, communiquer avec le lecteur. Pour cela il faut se faire connaître »

L’auteur du roman « Le Projet El Dorado » a d’autres projets en cours.

« Dans l’écriture, il y a deux plaisirs : celui d’écrire et celui de partager ses écrits. Je n’aurais jamais pensé qu’en écrivant je sois autant dominé par mes personnages. Je les ai créés et ils ont pris vie, influençant et corrigeant ce que j’avais prévu dans mon script. Il y a là certainement matière à réflexion sur le fonctionnement du cerveau humain qui ouvre des portes cachées sur des personnalités différentes qui sont en nous. Féminines ou masculines d’ailleurs ! ».

Après avoir exploré les richesses et les faiblesses de notre terre et de notre humanité, l’auteur pourra explorer celles du cerveau humain, mais toujours au travers des aventures de son héros principal : Marco Coltese.

« Ma devise me vient de mon oncle qui m’a appris à naviguer à la voile dans ma jeunesse : Carpe Diem ».